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En 2024, les Aéroports de la Côte d’Azur se sont raisonnablement tournés vers l’avenir

Publié le 20-01-25

Tout au long de l’année écoulée, les Aéroports de la Côte d’Azur ont répondu aux attentes de leur territoire et aux défis de leur secteur d’activité en préparant les conditions d’un transport aérien durable.

Avec un trafic aérien supérieur à 2019, les Aéroports de la Côte d’Azur ont pleinement joué leurs rôles en participant au désenclavement du territoire tout en anticipant les besoins futurs et en œuvrant concrètement à la réduction de leur empreinte environnementale.

Désenclaver le territoire

Outil de structuration et de développement de son territoire, l’aéroport Nice Côte d’Azur a proposé en 2024 un réseau historique avec 122 destinations vers 45 pays et un nombre de liaisons long-courriers record : 5 vers les Etats-Unis, 2 vers le Canada et 6 vers les pays du Golfe.

« Connecter directement la Côte d’Azur aux grandes villes en région, développer les lignes directes vers les capitales internationales, c’est le moyen de répondre avec responsabilité au besoin de transport des azuréens et de tous ceux qui viennent nous visiter. C’est tout l’enjeu d’un transport aérien durable et nécessaire », explique Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur.

Tous types d’aviations confondues (aviation commerciale, aviation d’affaires et trafic d’hélicoptères), l’aéroport de Nice aura accueilli près de 14,8 millions de passagers, contre 14,2 millions en 2023 (et pour mémoire 14,5 millions de passagers en 2019).

Dans le détail, sur l’ensemble de l’année, les deux terminaux de Nice Côte d’Azur ont accueilli 14,7 millions de passagers pour l’aviation commerciale, contre 14,1 millions en 2023, soit un taux de reprise de 102% par rapport à 2019, pour un coefficient de remplissage de 81,2%. Ce trafic passagers a été réalisé avec 109 455 mouvements d’avions commerciaux, contre 110 866 pour 14.3 millions de passagers en 2019.

Le trafic d’aviation générale, pour sa part, s’affiche en légère hausse de 1,15%. Dans le détail, il a crû de +2,5% sur l’aéroport Nice Côte d’Azur et est demeuré stable sur les plateformes cannoise et du golfe de Saint-Tropez.

Moderniser un équipement stratégique

Les travaux d’adaptation du Terminal 2 se sont prolongés afin que les passagers puissent profiter dès la prochaine saison haute, qui coïncidera avec la tenue de la Conférence Océan de l’ONU, d’une nouvelle salle d’embarquement internationale avec une nouvelle offre commerciale et un nouveau salon d’aéroport. Il s’agit de la première étape d’ouverture qui continuera à l’automne avec les nouvelles portes d’embarquement puis début 2026 une nouvelle salle d’enregistrement, un nouveau trieur à bagages au départ et une nouvelle salle de livraison des bagages à l’arrivée. Cette adaptation, rendue nécessaire par l’évolution du trafic passagers, doit permettre de porter de 14 à 18 millions la capacité théorique d’accueil annuel de l’aéroport et, ainsi, de satisfaire à l’exigence d’assurer « le développement de l’aérodrome de manière compatible avec les exigences du transport aérien et de ses besoins actuels et futurs ».

Dans le même esprit visant à améliorer la qualité de service, l’aéroport et ses partenaires se sont engagés autour d’une Charte d’Expérience Clients formalisant les meilleures pratiques à mettre en œuvre tout au long du parcours passager. Ensemble, ils ont par ailleurs organisé pour la deuxième année la Journée mondiale du passager, initiative niçoise désormais reprise par quinze aéroports français, francophones et européens, dont celui de Rome.

Enfin, l’offre proposée dans les commerces de l’aéroport de Nice fera l’objet d’une rénovation majeure tout au long de l’année 2025.

L’étude complémentaire d’impact réalisée par un cabinet d’experts indépendant, rendue publique en novembre 2024, indique que grâce aux évolutions tendancielles, et malgré la hausse du nombre de mouvements d’avions, les émissions de gaz à effet de serre seront, en 2034, inférieures de 11% à celles de 2024 en raison de l’amélioration des infrastructures et des appareils toujours moins émissifs. S’agissant de la qualité de l’air, l’étude a relevé peu de différences entre 2024 et 2034 et a conclu que l’impact du projet sur la qualité de l’air est non significatif.

« Entre les efforts réalisés par l’aéroport sur ses propres émissions et sur une partie de celles liées aux phases d’escale, et les efforts réalisés par l’ensemble de la filière aéronautique pour décarboner ses opérations, l’ensemble des acteurs se sont engagés à réduire l’impact environnemental du transport aérien », résume Franck Goldnadel.

Préserver l’environnement

En janvier, l’Aéroport Nice Côte d’Azur, grâce au soutien de l’Union européenne et de la Banque des Territoires, a démarré les travaux d’électrification de l’ensemble de ses postes avions ne bénéficiant pas jusqu’alors d’un raccordement au réseau 400 hertz via les passerelles de débarquement et d’embarquement. A terme, ce seront quelque 6 000 tonnes eqCO2 qui seront supprimées.

En parallèle, avec le concours de ses partenaires, l’aéroport a accéléré dans sa transition vers une escale totalement décarbonée, avec des bus de piste, des engins d’assistances et des équipements au sol électriques. Sur les aéroports de Cannes Mandelieu et du Golfe de Saint-Tropez, les véhicules de piste ne pouvant basculer en motorisation électrique utilisent désormais la carburation HVO, représentant une réduction de 80% des émissions de CO2. L’Aéroport Cannes Mandelieu s’est par ailleurs doté d’un camion avitailleur 100% électrique, une première de ce type en France.

Côté passagers, l’aéroport a poursuivi le déploiement des bornes de recharge dans les parkings publics, pour atteindre le nombre de 139, favorisant ainsi l’usage des véhicules non émissifs.

Au 31 décembre 2024, les Aéroports de la Côte d’Azur avaient réduit de plus de 93% les émissions sous leur contrôle, et même de plus de 95% pour l’Aéroport Nice Côte d’Azur par rapport à l’année de référence qui est 2013.

Moins émettre mais aussi absorber, c’est ainsi qu’Aéroports de la Côte d’Azur, dans le cadre de son partenariat tripartite inédit avec l’Office National des Forêts et des communes au plus près de ses aéroports de Nice et de Cannes, a poursuivi sa politique de reforestation du territoire. 4 800 arbres ont été plantés cette année sur des communes proches des aéroports, portant à 23 852 le nombre d’arbres plantés depuis 2020.

Enfin, en renouvelant cette année son partenariat innovant avec les Restos du Cœur, qui permet aux passagers de faire don à l’association des produits interdits en cabine et voués à la destruction, l’aéroport a permis de lui reverser en 2024 près de 75 000 produits, en augmentation de 9% par rapport à l’année dernière, portant à plus de 200 000 le nombre total de dons depuis l’instauration du partenariat.